Marché
Les immatriculations de voitures neuves en Europe ont chuté de 30% en octobre

Le marché automobile européen n’est pas immobile. Cependant, presque. En octobre 2020, les immatriculations ont diminué de 30,3 %. Elle est toutefois plus constante sur les dix premiers mois de l’année.
Depuis juillet, les ventes de véhicules neufs (immatriculations) sont en deçà des niveaux de 2020. Confirmation, puisque le mois d’octobre 2021 se solde par un déficit de -29,3 % par rapport à octobre 2020 (-30,3 % pour les 27 États membres de l’UE), selon les estimations de l’ACEA (association des constructeurs européens). Cela signifie qu’environ 800 000 voitures seront immatriculées sur le continent, y compris dans les pays non membres de l’UE, contre un peu plus d’un million en 2020. La Lituanie (-54,8 %), l’Autriche (-39,2 %), l’Italie (-35,7 %), la Belgique (-35,3 %) et l’Allemagne sont les marchés les plus touchés (-34,9 %). Trois pays, en revanche, sont dans le vert : l’Irlande (+16,7 %), l’Islande (+6,5 %) et Chypre (+5,2 %).
L’année 2020 a été catastrophique ; l’année 2021 continuera dans la même veine. Le solde cumulé des dix premiers mois est légèrement positif : +2,7 % (+2,2 % pour l’UE), avec environ 10 millions d’immatriculations de véhicules neufs. Toutefois, si novembre et décembre suivent la trajectoire de l’été, 2021 pourrait être pire que 2020. Du côté des constructeurs automobiles, trois marques souffrent considérablement plus – Ford, Nissan et Renault – Mitsubishi ayant déjà quitté le marché européen (avec Dacia, Lada et Alpine). En revanche, Hyundai (et Kia), Toyota (et Lexus) et Mazda enregistrent de bonnes performances, les chiffres de vente de 2021 dépassant ceux de 2020 pour les dix premiers mois de l’année.
